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La quête de la performance passe aussi par le soin à la relation. (L’exemple de la supply chain) - La Petite Étincelle ÉCOopération

Vous pouvez mettre en place la plus belle supply chain du monde : une planification au cordeau, des rituels bien ancrés dans vos processus d’exécution/opérationnels/tactiques, une logistique réactive, des stocks construits et non subis, une résolution de problème éprouvée…voire obtenir un taux de service du tonnerre ! Rien de tout cela ne durera sans prendre soin de la relation tout au long de vos flux. C’est la conviction que je me suis forgée après un parcours de plus de 20 ans en entreprise, notamment à des fonctions de direction supply chain.

Le supply chain management, littéralement gestion de la chaîne d’approvisionnement, est un métier qui pour simplifier consiste à planifier la charge industrielle (induite par les commandes clients) pour identifier les capacités nécessaires (ex : fabrication à réaliser, palettes à ranger ou déstocker, commandes à livrer…). Elle est souvent comparée à une tour de contrôle, car elle nécessite une vue globale et une coordination des acteurs « dans le flux », du fournisseur de matières premières pour produire au transporteur qui au final livrera le client.

La quête de la performance industrielle est ancrée quasi génétiquement chez les supply chain managers, à qui l’on demande de garantir la satisfaction du client sur le délai d’obtention de ses produits, sans bien entendu sacrifier à la sécurité des opérateurs, à la qualité du service (et du produit), à l’utilisation vertueuse des ressources et au coût de la prestation.

Dans ce département, nous retrouvons classiquement : les prévisions, la planification industrielle, les approvisionnements, la logistique, l’administration des ventes et parfois les achats. Les mots « gestion de la complexité » sont souvent associés à ce métier avec des outils informatiques pointus, des processus de planification parfois transcontinentaux, des interfaces dans tous les sens…

Un autre mot est très souvent lié à la supply chain : celui de coopération. Car pour permettre la performance industrielle, cela nécessite un dialogue permanent de bout en bout, pour anticiper au mieux, gérer la complexité à plusieurs compétences et éviter les surréactions par manque de connaissance su ce que font les autres acteurs (ex : surstocker des matières premières par méconnaissance des capacités et réactivité du fournisseur ; produire en avance sans connaissance des capacités de stockage de l’entrepôt etc..). C’est pourquoi, la supply chain met en place des rituels de planification inter-départements pour susciter la coopération par l’échange, la prise de connaissance mutuelle, la résolution de problème en commun, la prise de décision collective, le partage d’indicateurs et d’objectifs…

C’est déjà un énorme accomplissement si cette nécessité de coopérer est identifiée, comprise et que des rituels existent. Et pourtant, cela ne suffit pas. Car la coopération ne se décrète pas. Elle s’entretient par l’amélioration des relations entre les membres qui la font vivre.

Prenons un exemple concret.

La supply chain de l’entreprise Mega Alpha Plus (MAP) organise tous les mercredis un réunion d’1 heure entre la production, la qualité, la maintenance, la logistique, les RH et les prévisions, afin de donner de la visibilité sur les commandes à réaliser sur plusieurs semaines et anticiper la capacité (machine et main d’œuvre) dont chacun des départements aura besoin. Cela nécessite souvent aussi des arbitrages, voire des compromis. Et, d’autres types de capacités, relationnelles celles-ci : se considérer comme partie d’un collectif plus vaste que son seul département de rattachement pour prendre des décisions qui peuvent malmener un maillon (ex : demander à la production de ralentir la cadence car la qualité n’a ponctuellement pas les ressources pour contrôler les lots fabriqués), faire confiance aux autres (dans les contraintes formulées), être à l’écoute ce leurs besoins (de support, de ressources, de reconnaissance parfois), être dans la confrontation d’idées mais jamais dans le conflit (poser des questions, prendre du recul…C’est tout cela et d’autres caractéristiques que nous appelons prendre soin de la relation, y compris des ressources individuelles sans pression inutile et fausse urgence.

A LA PETITE ÉTINCELLE, nous avons créé une méthode d’accompagnement au changement en liant quête de la performance et soin à la relation, autour d’un concept : l’écoopération, contraction de éco (de oikos, maison en grec et rappel à l’écologie, son écologie professionnelle – prendre soin de soi et des autres) et coopération, car en environnement complexe aucune performance n’est possible sans coopérer.

Cette méthode, nous l’opérons bien entendu en environnement supply chain, sur 3 pans de la gestion au changement avec des qualifications et certifications reconnues : formation, conseil et coaching professionnel. Nous savons également l’opérer dans tout type d’environnement complexe (gestion de projet, comité de direction, tans-culturalité…) et ce en 3 langues (français, anglais et italien).

N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour plus d’information. Un livre blanc sur l’écoopération paraîtra cet été. Si cela vous intéresse, faites-le nous savoir !